En période de rentrée scolaire, il est traditionnel que les parents s’interrogent sur le type d’activité sportive que l’enfant pourrait pratiquer en plus de l’école. Les choix se font et les inscriptions en club suivent. C’est une très bonne chose car le sport à l’école est encore trop peu présent : seulement une à deux heures par semaine, avec des programmes de travail souvent trop lourds le soir, ne permettant pas la pratique sportive. C’est bien dommage et cela devrait évoluer.
Le sport et l’enfant
Le corps de l’enfant est particulièrement bien adapté à la pratique sportive. Il a une explosivité qu’ont perdu bien des adultes en raison d’un rapport poids musculaire/poids total plus élevé que chez l’adulte. En somme, il est plus léger, il a moins de tissu adipeux, plus de muscles ; il est donc plus tonique et cela se voit. De plus, il est en pleine période d’acquisition d’habilités motrices. Il faut donc exploiter ces tendances et les renforcer, ce d’autant que la pratique sportive ne peut que lui faire du bien. Elle renforce le bien être, la confiance en soi, le sens de l’équipe et ses effets positifs sur le sommeil apparaissent dès la mise en pratique. Il faut donc bien y réfléchir avec l’enfant, pour qu’idéalement, il puisse faire au moins 3 heures de sport par semaine, en plus de l’école. Encore faut-il faire les bons choix.
Pour en savoir plus …
Les bons critères de choix.
Le premier critère est bien évidemment le sport dont il a envie. Le deuxième, est la proximité et la facilité d’accès car il y sera emmené par son père ou sa mère. Le troisième, en plus du coût, est celui du sport qui lui ferait du bien mais à condition qu’il l’accepte. Ainsi, un enfant qui est hyperactif et ayant des difficultés de concentration pourrait pratiquer un art martial. A l’inverse, un enfant à tendance solitaire pourrait être intégré dans un sport collectif l’amenant à découvrir la notion d’équipe et de solidarité. Concernant certaines disciplines telles que la danse et la GRS (gymnastique rythmique sportive), il faut bien être attentifs à ce qu’il n’y ait pas de dérives alimentaires car, dans ces milieux, le regard corporel et la notion de poids sont omniprésents. L’anorexie mentale apparait de plus en plus tôt, chez des jeunes filles de 12 à 13 ans, au niveau compétition.
Quant à l’activité physique, une nécessité au quotidien.
Un enfant devrait faire une heure de sport ou d’activité physique intense, par jour. A l’école, c’est possible s’il profite des récréations, des escaliers et des trajets à pied. Les écoles prévoient d’ailleurs, si c’est possible, des espaces de jeux pour que les enfants puissent se dégourdir les jambes entre les temps d’enseignements (basket, foot, tables de ping pong …). C’est une bonne initiative. Aller à l’école à pied est également à encourager quand c’est possible. Il vaut mieux habituer un enfant à marcher 15 mn le matin, plutôt que de prendre systématiquement la voiture, tout en tenant compte évidemment des contraintes de chacun. Il faut habituer l’enfant à aimer l’effort car plus il en prend l’habitude, plus il est susceptible de rester actif voire sportif à l’âge adulte.
Donner l’exemple …
Quand le père et/ou la mère sont sportifs, les enfants le sont aussi. Il ne suffit donc pas d’organiser les activités sportives, il faut aussi les partager (surtout le week-end) pour montrer l’exemple et donner envie. Ce ne peut être qu’un plus aussi pour la santé des adultes !